blog européen

lundi 20 août 2007

Herzlich Wilkommen in Tübingen



C'est officiel, je vais vivre à la campagne. Ci-dessus : mon logement universitaire en Allemagne. Non, non, je n'y suis pas encore. Je commence juste à m'y interesser un petit peu, une semaine avant mon départ. La chambre n'est apparemment qu'a 2 à 3 km de la faculté de sciences politiques, dans le centre. Disons qu'un un grand bol d'air frais ne peut que me faire du bien. Non?

Je pars le 3 septembre: la date fatidique, le saut dans l'inconnu, l'élan vers l'infini linguistique ! J'en deviens quasi lyrique tellement cela me terrifie de devoir parler allemand.

A propos, j'ai appris hier une information complètement insignifiante mais qui mérite d'être citéé, rien que pour le fun comme disent les québecois: le mot "billig", qui en allemand signifie "bon marché" ressemble comme deux goutes d'eau au "bilig" breton, dalle circulaire sur laquelle on cuit les crêpes et les galettes.
Dans le même genre, j'ai remarqué que TOEFL, le test linguistique, n'est pas sans ressembler au mot allemand " der Teufel", le diable.
Mon analyse de ces deux coincidences : il est vrai que les galettes, en général, ne coûtent pas très cher. En se penchant sur la question, on découvrirait peut-être un phénomène historique de mondialisation précoce au 12e siècle qui expliquerait les similarités entre la langue swabe et le breton. Le TOEFL, lui, est une invention diabolique pour soutirer de l'argent aux étudiants et leur voler leur âme en leur posant des questions débiles ("Evoquez une personne qui a beaucoup marqué votre vie", "Quels sont vos meilleurs souvenirs de vacances?")
Heureusement qu'il y a les blogs, pour que tout le monde connaisse vos pensées les plus débiles...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bah c'est cool :) Moi je suis dans une des villes les plus polluées du monde...

Elsa a dit…

Autre explication : les allemands ne sont jamais venus en bretagne, sauf pour nous envahir en 40. Comme ils n'achetaient pas grand chose, préférant réquisitionner, ils ont forcément trouvé "bon marché" tout ce qui provient du bilig breton. Il n'y a qu'une seule origine, ancestralement bretonne, comment en douter.

Elsa a dit…

et puis pour parler allemand, essaie toujours de dire "gutten tag, ich bin peter schmidt". "On" dit que c'est universel. Et puis "ich viel choucroute und bretzel" (pour l'intégration locale)