blog européen

jeudi 16 août 2007

Vienne la nuit, sonne l'heure / Les jours s'en vont, je demeure

Ne connaissant pas de poème spécifiquement dédié à Vienne, je m'en tiendrais à l'un de ses homonymes pour titrer cet article (à noter que cette liberté ne serait pas autorisée au cours d'une partie de shabadabada...)
Plutôt que d'essayer de résumer 8 jours de ballades touristiques en tout genre dans la capitale autrichienne, ce qui serait mortellement ennuyeux pour tout le monde, je vous propose un petit récit culinaire de notre voyage.

Dans le vol Air France à l'aller : une mini "collation" d'environ 15g de petites croquettes au fenouil, accompagnée d'une boisson au choix - en l'occurence, du jus de tomate. Très chic.

A peine débarqués, nous nous précipitons dans le premier café viennois qui nous tombe nous les yeux. Là, nous dégustons deux beaux "Eisschokolade", boule de glace à la vanille flottant dans un chocolat froid, surblombé d'un iceberg mousseux de chantilly et sur lequel on peut soit-même verser de la sauce au chocolat en quantités non négligeables. Mmmm. Tout cela pour un prix modique, evidemment: le génie des cafés de Vienne fait que même les deux ou trois Starbucks de la ville en subissent la compétition, et la petite sirène verte se languit tristement sur les verres en cartons des étagères.

Le soir même, je goûte pour la première fois à de la choucroute à la "Sieben Stern Bräu" (taverne des sept étoiles). Non pas qu'il me viendrait à la tête l'idée d'en commander toute une assiette : trop risqué. Il suffit d'en piquer un peu dans l'assiette de mon compagnon de route qui m'assure que sa Bratwurst est un délice. De mon côté, un plat courageusement commandé au hasard avec ce qui me semblait être le mot "abricot" (Marillen) se révèle n'être que des pâtes gratinées.

Contrairement aux idées que l'on pourrait se faire sur les Viennois, les proportions minimales de bière servies dans les tavernes sont bien inférieures à 0,5 L (ci-dessous, deux verrres de 0,25 L de bière brune bien goûtue).

De pis en pis: les Autrichiens se mettent à la mode "diet"! Les supermarchés vendent des pots de salades mixtes fort bon marché et les rayons fruits et légumes sont très fournis. De quoi ravir les picnickers d'un jour, qui n'ont pas peur de croquer la vie à pleines dents (sic).

Mais il ne faut pas aller croire que tout se perd, mon bon monsieur: le régime archi-protéiné des Autrichiens du cru subsiste encore dans les "Heuriger", sorte d'auberges situées dans des ex-villages viticoles depuis lors hapés par la ville. Là, on peut se poser sur de larges bans de bois sous une voûte de feuilles de vigne et savourer le vin pétillant local, dont la qualité première serait d'être "gouleyant", d'après le Guide du Routard. Quoi qu'il en soit, il est vrai qu'il se boit comme de l'eau, et qu'il a vite fait de vous tourner la tête. Pour aider à absorber l'alcool, on vous propose donc un buffet composé de mets divers. Voici ce qu'il en restait vers la fin du repas:




Sinon, les cafés Viennois regorgent d'autres exemples de pauses sucrées:

- le fameux "Sachertorte", gateau au chocolat traversé de fines raynures de confiture aux abricots.

http://www.meilleurduchef.com/cgi/mdc/forum/fr?f=recettes&id=1071161933-27352-1




- Les plus grosses barres milka du monde. miam miam.



- enfin, une pensée pour Elsa: la glace "surprise"


Le comble, c'est qu'en rentrant voir mes parents, ces derniers me font la remarque en passant : "Tiens, tu n'aurais pas un peu minçi?"

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Les homonymes ne sont pas autorisés au shabadabada???

Elsa a dit…

géniaaaal la glace surprise :))))

Elsa a dit…

et moi je vote pour l'autorisation des homonymes au shabadabada^ tellement plus drole

Anonyme a dit…

Thanks for writing this.