blog européen

vendredi 27 juillet 2007

Devinette

Serez vous aussi étonnés que moi à la lecture de cette dépêche, trouvée sur le site du Monde.fr ?

“Le milieu de terrain français Julien Faubert, à peine transféré de Bordeaux à West Ham, a été victime d’une rupture du talon d’Achille et risque six mois d’immobilité.”

Un indice:

Tendez donc l'oreille au talent du pauvre stagiaire qui l'a sans doute rédigé...

mercredi 25 juillet 2007

Tous unis contre la novlangue

La trouvaille du jour pour les psychorigides de la langue française en tous genres:

http://www.dicomoche.net/, le dictionnaire des mots moches.

Entre autres, à la lettre "J": jamboree, jeunisme, joystick, juilletiste... On y trouve également des perles comme : " Il faut relooker le back-office du front-end pour visibiliser le service." (entendu dans une boîte de consulting)



mardi 24 juillet 2007

Ode à la vie de bureau


Il n’y a pas à dire, mais le train-train quotidien, ça use. En rentrant chez moi le soir, ma première envie est de m’affaler sur mon divan-lit moyennement moelleux et de ne plus bouger, jusqu’à ce qu’il faille se lever pour combler les désirs de mon estomac par un plat de spaghettis bien mérités. A force de glorieux combats face à des agrafeuses réticentes, des photocopieuses aux voies impénétrables et d’imprimantes à court d’encre, la petite marchande de prose en interim que je suis devenue acquiert peu à peu ses lettres de noblesses dans le monde de l’édition. Le bureau où je travaille se situe dans une petite pièce au détour d’un couloir, en haut d’un escalier, en dessous de l’étage de la direction. La table de mon bureau y trône, entourée de hautes étagères, longue et blanche tel un gracieux yacht jetant l’ancre au fond d’un fjord norvégien aux pentes escarpées. S’y entassent des piles et des piles de dossiers, de manuscrits, de revues, ainsi que des cahiers, des calepins, différentes sortes de stylos, des bleus, des noirs, des verts et des rouges, des crayons, des gommes, des surligneurs, des coupelles débordant d’agrafes, d’élastiques et de trombones, des enveloppes en papier kraft, d’autres blanches et arborant l’élégant logo « nrf », des fiches, des classeurs, des cartes postales, et, partout, des montagnes de livres en langue étrangère entassés les uns sur les autres. Le plafond est bas, on y respire un air lourd. J’ai une petite fenêtre battante donnant sur une courette, qui débouche elle-même sur la rue de l’Université et sur le chaos du monde extérieur (en l’occurrence, le 7e arrondissement). C’est devenu mon royaume. Sous mon bureau, à la droite de mes pieds, j’ai commencé ma pile personnelle de livres à subtiliser. Elle fait environ les trois quarts de la hauteur de la table. En effet, mes services étant étendus gracieusement aux Editions Gallimard pour un mois, je suis bien décidée à recevoir de leur part, au moins en nature, le tiers du SMIC qui m’est logiquement dû. Je redécouvre la possibilité d’un rapport charnel avec les livres : ceux-ci, qu’ils soient des réimpressions toutes flambantes et neuves ou des éditions étrangères vieillissant benoîtement dans un coin, exhalent chacun comme une odeur personnelle. Leurs couvertures sont lisses, rugueuses ou douces, brillantes comme papier gloss ou discrètement mattes. Ils ont des formes qu’ont peut saisir avec plus ou moins de facilité, et parfois leurs jaquette en papier baille un peu, attirant la convoitise, comme une jeune fille dont le vent ferait voler la jupe. Bref, dans ce royaume aux sujets de papier, j’ai de la compagnie, et suis toujours occupée par quelque tâche. Je n’en reviens toujours pas de ma chance !

samedi 7 juillet 2007

Special dédicace Elsa



Pour ceux qui se demandent ce à quoi correspond les reflets bleu chimique du centre du gâteau, ce sont des Schtroumphfs décapités (oui, tout à fait, des vrais...)

Le weekend dernier en allant visiter mes parents, je me suis inspirée des prouesses esthético-gastronomiques de mes camarades pour faire un gâteau pour mes parents. Ces derniers, pourtant aidés par une multitudes d'indices, n'ont pas compris ce que n'importe qui aurait pu voir du premier coup d'oeil : qu'il s'agissait du drapeau SLOVENE (pourquoi avoir choisi le drapeau slovène, c'est une autre histoire qu'il serait inutile de raconter ici)

Sinon voilà, je suis quand même assez fière du résultat, même si côté goût, on pouvait en avoir à redire...

mercredi 4 juillet 2007

Alan Johnston libéré

http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/6267928.stm

Je me suis attachée au sort de ce journaliste à force d'écouter ses podcasts sur la BBC. Il donne vraiment l'impression de quelqu'un de réfléchi et d'intègre. Il a toujours fait preuve de neutralité dans ses reportages sur un conflit où cette qualité journalistique est souvent rare. Espérons que son kidnapping ne remettra pas en cause le courage des journalistes dans la bande de Gaza. Alan Johnston était jusqu'au mois de mars le correspondant de la BBC à Gaza, l'un des seuls journalistes occidentaux résidant en permanence sur place.